FESTINEUCH 5,6,7 JUIN 2009
L’été est enfin arrivé ! Premier opus d'une saison de festivals, avec le Festineuch local.
C’est au prix de maints efforts que TEA a obtenu un pass pour trois soirées mouvementées : montage de barrières sous le soleil, transbahutage de canapés pour les loges, montage de scène… le bénévolat n’est décidément pas tout repos. Néanmoins, une équipe sympathique et chaleureuse fait aisément passer cette amère pilule.
La soirée de vendredi était attendue avant tout pour la venue toujours incertaine de Peter Doherty. Armé de sa seule guitare et de son sex-appeal, l’icône anglaise peine cependant à sortir le public neuchâtelois de sa léthargie. Après avoir mollement égrainé ses balades, le grand Peter se retire, articulant à peine un merci. On reste sur sa faim bien que la seule vision du chanteur en chair et en os aie suffit à émouvoir ces dames.
C’est au prix de maints efforts que TEA a obtenu un pass pour trois soirées mouvementées : montage de barrières sous le soleil, transbahutage de canapés pour les loges, montage de scène… le bénévolat n’est décidément pas tout repos. Néanmoins, une équipe sympathique et chaleureuse fait aisément passer cette amère pilule.
La soirée de vendredi était attendue avant tout pour la venue toujours incertaine de Peter Doherty. Armé de sa seule guitare et de son sex-appeal, l’icône anglaise peine cependant à sortir le public neuchâtelois de sa léthargie. Après avoir mollement égrainé ses balades, le grand Peter se retire, articulant à peine un merci. On reste sur sa faim bien que la seule vision du chanteur en chair et en os aie suffit à émouvoir ces dames.
Seulement voilà, Doherty peut rester aux loges car voici Keziah Jones dont les déhanchés défient toute concurrence. On retient « pass the joint, pass the joint » et on se laisse emporter par un concert haut en couleurs.
La soirée se clos avec les Beat Torrent qui sont une véritable révélation. Ce duo champion du monde de beat entre 2003 et 2006 épate aussi bien par la qualité de ses visuels que pour ses remix musclés (« my adidas »). Après plus d’une heure de folie, le festival ferme ses barrières mais la nuit n’est pas terminée pour autant. After avec Surkin puis after-after moins officielle avec Chic and the Tramp - on rentre épuisé mais le sourire aux lèvres, la tête déjà pleine des promesses de la soirée à venir.
En effet, samedi soir ne décevra pas. On commence tard car Raphaël n’est pas spécialement celui que l’on attend et après un concert reggae des sympathiques Dynamics c’est la ruée vers la rotonde pour Mr Oizo qui est positivement incroyable. Secousses, hystérie, pogo, animaux, voici la musique d’ordinateur dans ce qu’elle a de meilleur.
Le jeu se calme dimanche soir avec Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra. On avait adoré Goran Bregovitch l’an passé, on apprécie Emir et ses compatriotes – le chœur d’homme qui faisait toute la puissance de la prestation de Bregovitch a laissé place à quelques musiciens surdoués, menés dans un show délirant par une espèce de puce en costume de chauve-souris bleu-ciel. Quelques coups de génie comme l’archet géant, la guitare lumineuse et «Do you agree – Fuck you MTV» plaisent mais ne parviennent pas à nous transporter dans un ailleurs, ni à éclipser complètement le souvenir de l’édition précédente.
Malgré quelques bavures et beaucoup de pluie, Festineuch 2009 a battu son record avec 30 000 entrées. Voilà qui présage un futur radieux à ce petit festival au bord d’un lac charmant. On se réjouit déjà mais avant tout, on se donne rendez-vous autour d’un autre lac, en France cette fois-ci, pour les Eurockéennes de Belfort. La saison des festivals ne fait que commencer.
photos 1,4,5 par Albertine