L E O F A N Z I N E O Q U I O M E T O L A O C U L T U R E O E N O S A C H E T S

8.7.09

Quechua paradise


TEA @ LES EUROCKS 09 : LE CAMPING

Le camping est le chaînon manquant du festival. Il le complète, referme le cercle de ces quelques jours coupés du monde. Pas question d'y dormir. Ou alors peu. L'ambiance est à la fête. On replonge en enfance.


Dès notre arrivée, nous sommes étonnées par l'ingéniosité déployée de-ci, de là pour passer ces 4 nuits le plus confortablement possible : canapés, matelas gonflables, tente de jardin pour l'ombre, bâche, véritable gril, réservoirs d'eau, piscines, - il y a de quoi se sentir bien ridicule avec notre petite Quechua et brûleur à gaz assorti.


Peu après le montage, la panique s'installe - c'est l'attaque des hannetons. On ne les verra que le jeudi mais quelle pagaille ils sèment! Finalement, la nuit tombée, les insectes vont dormir tandis que nous profitons du warm-up.


Les jours suivants, nous souffrirons de la chaleur. Les quelques minutes de soulagement que sont la douche glacée et sale se paient au prix d'une heure d'attente sous le soleil (tout ça pour se retrouver moite 5min plus tard).

Tout est organisé de sorte à ce que le séjour se passe au mieux : des sécus, des consignes pour les objets de valeur, des stands de petit déjeuner, des chaises, des tables et aussi le stand pour charger son portable sont à la disposition de tous, à toute heure.


Après une soirée éreintante au festival, que ce soit en navette où à pieds, tout est fait pour que vous puissiez regagner votre tente préférée. Notre coeur balance entre la place assise dans le bus ou la voie ferrée que l'on parcourt à coup de "tchou tchou" enthousiastes.



Enfin, l'apéro qui est scandé et pris par tous, tout le temps, atteint son apogée dimanche soir alors que, fatigués et nostalgiques déjà, les festivaliers déploient des trésors d'énergie pour mettre l'ambiance. Tables, bancs, djembés ou cornemuse, tout ce qui fait un minimum de bruit est bon à prendre.


On fait la fête jusqu'à l'aube avant de plier bagages, des images plein la tête et l'espoir d'un retour l'été prochain.