L E O F A N Z I N E O Q U I O M E T O L A O C U L T U R E O E N O S A C H E T S

15.10.09

"Un poney c'est une blague à lui tout seul"

ITW PONY PONY RUN RUN
TEA a fait de l'équitation dernièrement. On a profité du passage des Pony Pony Run Run au Chabada pour poser des questions à ces bavards et très sympathiques poneys. L'occasion de parler développement culturel dans l'ouest, succès, et cassoulet.

TEA : Bonjour bonjour, pourquoi pourquoi Pony Pony Run Run ?
Gaëtan (chant, guitare) : Tu peux demander à Wet Wet Wet et à Duran Duran qui ont eu grand temps de s'en occuper... On sait pas pourquoi en fait. C'est comme ça en tout cas. C'est un peu le concours du nom le plus long et je crois qu'on a presque réussi.

Et les poneys, une passion pour l'équitation ?
Gaëtan : Bizarrement non je crois qu'on n'en a jamais fait à part peut être moi quand j'étais gamin, j'avais trois ans... Après, c'est pas une passion c'est plutôt la passion de tout le monde. Le poney shetland il est quand même en poster dans beaucoup de chambres de gamines, et de gamins aussi d'ailleurs...
Antonin (claviers) : Y a aussi des courses de poneys. Tu vas sur internet, ils ont leur poney attaché et ils courent avec le poney, Tu tappes 'pony pony run run' et tu peux voir ces vidéos là.
Amaël (basse) : T'as été cherché à la page 325 quoi...
Gaëtan : C'est vrai que du coup on s'est un peu renseignés sur les poneys, parce que malgré nous on y a été confronté... Mais y a pas d'affinités en amont avec le petit cheval.
TEA : Le Chab est complet ce soir, ça vous fait plaisir ?Gaëtan : Ben ouais. Amaël et moi on est angevins, on est nés à Angers, on a passé 18 ans ici. Donc c'est vachement satisfaisant. J'étais là à l'ouverture du Chab je sais pas je devais avoir 12 ans ou 11 ans. C'est un lieu avec qui on travaille depuis longtemps. C'est des amis quoi... Et puis même, Black &Noir c'était notre disquaire. J'allais au premier Black & Noir, avant le second et avant le troisième Black & Noir. Donc c'est une toute une histoire. C'est cool de se rendre comte que dans notre ville, qui n'est plus notre ville maintenant, le concert est complet, c'est vachement satisfaisant. C'est super étonnant mais c'est, comment dire, un petit peu moins étonnant puisque vu qu'on vient d'ici, on se sent plus soutenus. Par exemple on était à Marseille la semaine dernière, c'était complet, et là on se dit "Oula c'est bizarre !" parce que Marseille voilà, en apparence c'est pas du tout euh... Mais non ouais, on est vraiment hyper contents de jouer ici ce soir de toute manière. On va pas commencer à dire que c'est nul (rires). Non c'est hyper cool.


Et le reste de la tournée vous l'appréhendez comment ?
Amaël : Super froidement du coup.
Gaëtan : On l'a commencé officiellement la semaine dernière, mais officieusement ça a commencé depuis déjà un petit peu plus longtemps. Déjà Pau c'était complet, Marseille aussi, on apprend que la Maroquinerie à Paris est complète deux mois avant... Je sais pas si ça nous aide à être bien, mais en tout on sait pourquoi on le fait, y a des choses à partager avec le public, des gens à rencontrer. Il y a un vrai suivi.
Antonin : Et puis ça nous donne envie de travailler encore plus, de parfaire les chansons, le spectacle. C'est un moteur, ça nous pousse vers le haut en fait.
Gaëtan : En tout cas le fait d'avoir un tel engouement autour de la tournée... On savait, enfin on a su, que "Hey You" avait un peu fonctionné et passé à la radio, même si nous on écoute pas trop la radio donc on n'a pas vraiment été avertis de ça... Et le fait que les gens viennent aux concerts ça montre vraiment une autre chose. Et là c'est vraiment... Notre métier originel c'est quand même, entre autres, d'aller faire des concerts devant des gens, et donc c'est une partie de notre projet qui se réalise ouais.


Et justement le succès de "Hey You", vous vous y attendiez ou...
Gaëtan : On s'attend jamais à un succès et puis même pire on le voit pas trop, on s'en rend pas trop compte, on t'envoie pas une lettre avec marqué "Ah ! C'est super!". Aujourd'hui on est plus sollicités, on s'en rend compte avec tous ces gens qui viennent aux concerts, etc. Mais ça fait qu'on va être encore plus précis dans notre travail. Mais après on n'a jamais fêté quelque chose.
Amaël : A part le soir, quand on a fini de bosser...
Gaëtan : Oui mais ça c'est tout le temps (rires)
Mais voilà, on s'y attendait pas, et on s'en rend pas compte si ce n'est que les gens, par exemple, des fois, nous racontent les histoires qu'ils ont vécues en vacances en écoutant "Hey You", donc c'est hyper cool. Et aussi les gens chantent la chanson en live. Ça c'est une grosse nuance.
Antonin : Ouais en concert cette chanson là c'est assez fou en fait.
Gaëtan : La première fois que ça nous est arrivé c'était à Montreux au festival Jazz en Suisse. Et donc là bas on commence à jouer comme d'habitude, et les gens commencent à chanter et tu te dis : "Merde, il se passe quelque chose là".
Elle passe tellement à la radio aussi...Gaëtan : Ouais mais en Suisse...
Antonin : Les gens font pas forcément le lien entre la chanson et le nom de ton groupe, c'est le premier album, le premier single...
Gaëtan : Et même en sachant qu'elle passait à la radio, on s'attendait pas à ça. Mais pour le coup on est contents.


Donc ça ne vous gêne pas tant que ça que les gens vous parlent surtout de "Hey You" et pas forcément du reste de l'album ?
Antonin : C'est un peu normal, c'est notre premier single. Peut être qu'au fur et à mesure... Et même, là les gens ils viennent aussi parce qu'ils ont écouté l'album : on voit qu'il y a des réactions sur d'autres chansons, même des chansons qui sont pas sur l'album mais qui ont circulé sur Myspace pendant un moment... Mais forcément, y a la plupart des gens qui viennent parce qu'ils ont écouté "Hey You".
Amaël : C'est normal.
Gaëtan : Après, je pense que le live permet de voir ce qu'il y a en dehors de "Hey You". Parce que "Hey You" c'est vraiment un morceau dans un album. Et nous on a vraiment une logique de l'album, il y a une construction, "Hey You" c'est pas le premier morceau, c'est le troisième. Enfin tu vois, il y a plein de choses comme ça que les gens ne savent pas s'ils écoutent juste "Hey You". Mais c'est ça le problème quand on se retrouve exposés avec un seul morceau. Quoique maintenant il y a pas mal de gens qui ont acheté l'album, ça on le sait. Donc encore une fois on ne va pas se plaindre parce que les gens viennent parce qu'ils veulent écouter "Hey You". C'est le titre qu'on a voulu faire partager dans un premier temps, donc on l'aime beaucoup et on est prêts à en parler à l'infini quoi.
Antonin : Et on peut penser qu'il y a que des chansons comme "Hey You" dans l'album et en fait les gens remarquent qu'il y a plein de côtés différents. Tu vois un groupe comme les Virgins, ils font à peut près toujours la même chose, j'aime vachement hein, mai c'est toujours ce style un peu comme ça; alors que nous "Hey You" c'était vraiment un morceau spécial, y a pas que des genres de "Hey You" dans notre album.
Gaëtan : Enfin maintenant on va faire que des "Hey You" vu que ça marche. (rires)
C'est vrai qu'on vous a vu à Cholet cet été et on a été surprises par la variété de vos chansons...
Antonin : Ouais c'est varié, mais après c'est aussi cohérent, on veut une certaine unité.
Le morceau dont vous êtes le plus fier ?
Gaëtan : Justement on est fiers de l'album vraiment dans sa globalité. Ca fait peu être un peu consensuel de dire ça mais on a vraiment bossé dans ce sens là. Tu vois y avait vingt-cinq titres avant d'enregistrer l'album, on en a fait plus ou moins vingt en démo, on en a réalisé environ quinze, et on final y a onze titres sur l'album. Ouais après y a des morceaux qu'on estime mieux réussis que d'autres, mais quelque part c'est comme ça. A partir du moment où t'as choisi de mettre ta musique sur un support, tu peux plus te dire "Merde, j'aurais du faira ça...", c'est trop tard maintenant. Après les chansons on peut les faire vivre autrement sur scène, mais quelque part, on assume tout ce qu'on a fait.

Il y a deux d'entre vous qui viennent d'Angers, pensez-vous que c'est facile de faire de la musique ici ?Gaëtan : Ben nous on a commencé à faire de la musique vers treize-quatorze ans... En tout cas à l'époque tu pouvais faire plein plein de choses. Il y a une scène aussi, il y a une vrai scène rock à Angers. Ca a commencé depuis longtemps, avec les Thugs y'a eu un paquet de groupes. Et puis aussi une scène dub avec Zenzile. Non vraiment c'est un bon vivier. Après, je sais pas ce qu'il en est aujourd'hui parce qu'on vit plus ici. Je sais pas s'il existe encore des lieux. Avant il y avait des endroits comme, ça existe encore, l'Etincelle tout ça...
Amaël : Le T'es Rock Coco.
Oui ça existe encore aussi.
Gaëtan : Ca existait déjà à l'époque mais ça avait un autre nom.
Amaël : Et même nous on faisait partie d'associations... Ouais c'est une ville avec pas mal d'étudiants, pas mal de jeunes.
Gaëtan : Après je sais pas si les gens se mobilisent vraiment, je pense que si... A chaque fois, quand je repense à Angers, je me dis ça pourrait être mieux. Il y a des choses pour que ça soit bien. Il manque juste un petit truc, et j'attends que quelqu'un fasse ce truc là en fait. Je sais pas si c'est un lieu, ou un moment... enfin tu vois. C'est vrai qu'il y a un côté frustrant tu te dis "Putain y a vraiment tous les éléments pour faire une bonne scène très active", il y a pas mal d'initiatives culturelles, après, j'pense qu'il y a encore plein de choses à faire. Voilà, petit quart d'heure culturel... Mais j'pense que tout le monde ressent ça. On a des potes qui vivent encore à Angers ou des gens qui sont ex-angevins et souvent on se dit ça. On sent le truc, mais on le voit pas. C'est curieux. A vous de répondre maintenant, est-ce que vous voyez Angers comme une ville culturelle qui bouge ou pas quoi.
Non !
Gaëtan : Ca pourrait être vachement bien. Mais je sais pas d'où ça vient. En tout cas apparement on est bienvenus sur Angers.


Et à Nantes ?
Gaëtan : C'est une ville qui jouit d'une vitrine culturelle vachement plus dévelopée. Tu te dis "Ouais Nantes la ville culturelle, le Lieu Unique, la biennale de l'Estuaire..." Il y a plein de lieux et d'artistes qui font voir de l'extérieur que c'est une ville qui bouge. Tu vois Royal Deluxe, tout ce qu'il y a sur l'Île de Nantes... C'est vraiment une ville basée sur le développement de la culture. Après, t'es un groupe à Nantes, t'as pas plus de chances qu'à Angers franchement. Parce que t'as pas vraiment de lieu alternatif, limite t'en a plus à Angers.
Amaël : Ouais c'est à peu près le même nombre de lieux pour une ville beaucoup plus grosse quoi.
Gaëtan : Le problème là-bas, c'est que t'as des grosses structures qui prennent tout en fait. Et à Angers y a pas ça, donc il y a encore effectivement cette opportunité de faire un lieu alternatif. A Nantes ça ça manque quoi. Il y avait un petit bar concert qui a fermé là parce que les gens venaient pas assez. Il y a plein de lieux sympas qui ouvrent et qui au bout d'un moment ferment, c'est toujours la même histoire. Après... au moins il y a du mouvement.
Antonin : Et puis le problème des bars nocturnes c'est qu'ils ne peuvent pas faire de bruit. Et les rares personnes qui font encore ça c'est ceux qui le voulaient vraiment et ils perdaient peut être de l'argent...

Il y a le même problème à Angers aussi.
Gaëtan : Après franchement, il y a les mêmes éléments je pense. Nantes c'est Angers en plus grand.

Et sinon, si ce n'est indiscret, quid d'Anoraak, votre ancien batteur ?
Antonin : En fait il est parti du projet parce qu'on avait du mal à travailler avec lui encore, vu qu'il avait son projet et nous on avait le notre. C'est un ami, il est parti en très bons termes.
Gaëtan : C'est un pote d'Angers aussi. On a été au collège ensemble, à David d'Angers. Ca date d'il y a très longtemps. Le premier truc que j'ai enregistré c'était avec lui. C'est un peu historique. On ne peut pas ne plus être ami avec Fred. Parce que Fred c'est un pote d'enfance quoi. Après, professionnellement, tu fais la part des choses. Et ça faisait déjà un an qu'il allait de plus en plus vers son projet, parce qu'il fonctionnait, et nous on l'a encouragé. Et du coup on n'a pas vraiment eu à aller jusqu'à s'engueuler, même si au bout d'un moment, il y a quand même des frictions. C'est pas évident de travailler avec des gens qui sont pas là.
Antonin : C'était deux trop gros projets en fait.
Gaëtan : Après, tu peux nous voir boire un coup avec lui quoi. On fait les mêmes soirées, on a des vies à peu près similaires aussi. Mais voilà, voilà ce qu'est devenu Anoraak.
Amaël : Il prépare son nouveau live.

Vous pouvez nous raconter votre pire concert ?
Antonin : Moi j'en ai un ! Un concert en Allemagne. On avait fait une tournée en Allemagne et puis c'était des conditions un peu difficiles. Tu vois les petits clubs, tout ça. Et ce soir là on était arrivés dans une salle qu'étais trop bien, super belle, du parquet au sol, c'était génial, on avait toutes les conditions qu'il fallait, machin. Et puis sur scène y avait quoi, trente personnes ? Et c'était horrible quoi. Parce que c'était trop décevant, on avait envie de dire "Putain, on avait toutes les conditions..."
Gaëtan : Ouais mais il y avait des problèmes techniques. Les gens qui voulaient bouger ils pouvaient pas : y avait pas de son. Les gens qui sont restés il devaient être là : "Hey hey hey hey heyheyhey" (il hoche la tête frénétiquement). Et ce soir là, il y avait une soirée dans le club, une soirée electro, et là en bas apparement c'était blindé, il y avait plein de monde, et là tu dis "Merde" quoi.
Gaëtan : Sinon il y a eu le concert suicide à Perpignan y a trois ans là. Déjà, l'accueil... voilà quoi. Mais bon, en gros, toi ta basse...
Amaël : Je casse une corde de basse. Je la change. Je la recasse. On me prête une basse. Je la branche à mon ampli, qui éclate. Je me retrouve à jouer avec une basse à cinq ou six cordes sur un ampli qui devait faire 3O watts.
Gaëtan : Lui qui a une quatre cordes à la base. Moi, ma guitare, pareil je pète une corde. La sangle s'arrache pendant le concert.Et puis au delà de 95 db, le son se coupait, donc hop, j'ai plus de voix. OK, t'attends dix secondes, ça repart. 150 °C, mais n'importe quoi.
Antonin : Et la bouffe qu'on avait eu juste avant le concert c'était un gros plat de cassoulet, mais genre du cassoulet dégueu quoi.
Gaëtan : C'était pas des raviolis ?
Antonin : Non, du cassoulet dégueu.
Gaëtan : Ah mais c'était vraiment dur dur dur dur dur. Et puis finalement on a dû faire sept titres, et après on a dû arrêter quoi? Voilà, bon concert.

La pire chose qu'une groupie ait faite pour vous ?
Antonin : J'ai pas la pire, mais c'était la première fois qu'on faisait ça à Marseille, on a signé une nana sur sa peau, là (il montre un emplacement au dessus de sa poitrine) au stabilo, tu vois ça marque bien. Mais c'est pas le pire, c'est juste que tu te dis "Oula" quoi. Donc on l'a fait c'était plutôt cool et bon enfant mais voilà.
Gaëtan : Après on peut pas savoir ce qui vraiment est le pire parce que c'est quelque chose qu'on n'a pas encore vraiment vécu. Mais nous déjà on voit pas tellement les gens après les concerts. En général on plie et puis voilà. Maintenant on va un peu les voir. Une fois y a quelqu'un qui voulait nous voir et on s'est retrouvés avec 200 personnes écrasés contre les murs et machin, et là tu te dis que ça peut vraiment aller très loin. Donc maintenant on les voit vraiment au compte goutte.

C'est quoi vos derniers émois musicaux ?
Antonin : Moi j'ai découvert un truc il y a un an, c'est marrant parce que j'avais pas du tout suivi, c'est Sebastien Tellier, faut vraiment que je cherche l'album car je suis passé complètement à côté mais ça a l'air mortel.
Amaël : Moi c'est la meuf de Saint Vincent.
Gaëtan : La meuf de Saint Vincent ou Saint Vincent ?
(rires)
Gaëtan : Eh ben moi c'est le dernier album de La Roux, dont j'étais près de passer à côté justement parce que quand t'entends trop parler de quelque chose tu veux pas forcément écouter. Mais on l'a croisée à Taratata sur le plateau et puis quand elle commence à faire son live, putain, l'image que ça donne quoi ! Peut importe le son, tu vois, je regardais la nana, ce qui se détachait, c'était mortel. Et du coup après on a causé vite fait dans les loges avec. Et on a fait un showcase à la Fnac et ils nous offraient un CD, alors j'ai pris l'album de La Roux et depuis je l'écoute en boucle. Franchement c'est un super album. Après, on aime ou on n'aime pas mais moi c'est mon dernier coup de coeur.

Et vos futurs projets ?
Gaëtan : On arrête tout demain, on splitte. Je deviens instituteur, Antonin va conduire... Euh il passe le permis de conduire déjà. Et Amaël fait de la poterie. Euh non, les projets c'est défendre l'album, encore et encore, donc déjà jusqu'à la fin de l'année et toute l'année prochaine je pense. Surtout à l'étranger, donc aller en Angleterre, Allemagne, Etats-Unis, Japon, Australie, où vous voulez quoi, on arrive ! Et voilà quoi, ça c'est le gros truc. Cet album là on a vraiment envie de le faire vivre. Ca fait que trois mois qu'il est sorti en fait. L'autre jour quelqu'un nous a dit : "Alors votre prochain album ?" Mais attends putain ! Il vient de sortir l'album ! On peut le vivre un peu l'album avant d'en faire un autre ? Trois mois c'est que dalle. Donc je pense que la prochaine année ça va surtout être sur cet album là, bien sûr on continue à composer, mais la priorité, c'est ça. Et puis surtout les concerts, comme on a déjà fait par le passé, mais cette fois avec un album.
Et vous parlez allemand ?
Gaëtan : Ein bisschen. Non mais en vrai j'ai jamais appris à parler allemand. J'ai appris l'allemand en faisant la fête à Berlin pendant un mois. En gros, on peut dire que j'ai pas appris l'allemand quoi.
Antonin : Moi j'ai fait de l'allemand mais j'ai tout oublié.
Gaëtan : J'ai fait de l'espagnol.
Amaël : De l'anglais...
Gaëtan : Je parle un peu hollandais... Ca sert à rien.

Notre webzine s'appelle TEA, est-ce que vous aimez le thé ?
Gaëtan : Ah ouais carrément.
Amaël : Ouais.
Antonin : Moi je suis plus café. Mais le thé vert le matin c'est bon quand même.
Gaëtan : Y a un thé vert que j'avais bu au Japon qu'étais mortel ! Et depuis je recherche le thé je sais même plus c'est quoi.

Poney Poney, New Young Pony Club, ou Pony Express ?
Amaël : Poney Poney !
Gaëtan : Poney Poney, parce qu'on les as rencontrés à Tokyo les mecs. C'est drôle on était dans le même hôtel. Et on se retrouve dans un Combini. Combini c'est un peu le SPAR, Marché Plus, mais ouvert 24h/24. Y en a partout à Tokyo, et on se rencontre là-bas pour la première fois. On fait connaissance, à Tokyo. Poney Poney va s'appeler Jamaïca. C'est vrai que c'était un peu problématique comme nom. Il y a déjà eu quelques petites confusions. Mais dans la guerre des poneys, on les a coulés.
(rires)
Antonin : Je crois que y a un Trax ou je sais plus quel magazine, ils voulaient mettre Pony Pony Run Run et ils ont mis Poney Poney Run Run... Je pense qu'ils en avaient marre que les gens mélangent.
Gaëtan : Donc Poney Poney les mecs sont cools. On a vraiment passé une semaine cool avec eux, on a des points communs.
Entre Poneys vous vous entendez bien.
Amaël : Ouais ils sont vraiment super cools en plus.

Et si vous étiez une femme célèbre ?
Gaëtan : Une femme ?
Antonin : Scarlett Johansson, comme ça je pourrais me voir à poil. (rires)
Gaëtan : Une femme célèbre...
Amaël : C'est dur... Margaret Thatcher...
Gaëtan : Non on n'a dit pas de politique dans le groupe ! La fille de Siouxsie And The Banshees. Je sais pas pourquoi hein. J'ai juste vu un truc dessus ce matin.
Amaël : Ben si, Margaret Thatcher.
Gaëtan : Bon il va pas y arriver hein !

Pour finir, une blague à nous raconter ?
Antonin : J'ai que des blagues racistes...
Gaëtan : Pas de politique et pas de racisme dans le groupe on avait dit !
Antonin : Bon d'accord, j'arrête d'être drôle et de dire des conneries. (Il baisse la tête d'un air penaud)
Gaëtan : Non non mais c'est dur de demander des blagues comme ça aux gens.
Antonin : Ah si ! Qu'est ce qui est jaune et qui attend ?
Jonathan !
Gaëtan : Y a trois poussins sur une branche, comment tu fais pour en faire tomber un ? Ben t'en pousse un.
Antonin : Ces blagues là en fait faudrait en avoir une quinzaine à dire à la suite.
Une blague sur les poneys ?
Gaëtan : Un poney c'est déjà une blague à lui tout seul.


un grand merci au groupe, au manager, et à Emilie Butel
review du concert des PPRR + photos ici