L E O F A N Z I N E O Q U I O M E T O L A O C U L T U R E O E N O S A C H E T S

25.7.09

Paléo


Il n’y a pas si longtemps, nous annoncions le début de la saison des festivals. C’était le bon vieux temps : Après avoir usé nos bottes à Festineuch’ et aux Eurockéennes, notre escapade au Paléo sonne le glas de cette bien aimée période. Review des derniers concerts de l’été :


TEA @ PALEO 2009, MERCREDI

19 h : Petite tension durant le concert de Ghinzu – coupera, coupera pas ? Finalement, c’est une heure de pur plaisir que nous octroie la bande belge. Cold Love, Do You Read Me, et Blow pour terminer, les 4 musiciens nous emportent petit à petit dans leur univers musical envoûtant. Côté visuel, pas de strip-tease cette fois-ci, mais la simple veste tricolore du batteur a retenu notre attention.



21h15 : On les attendait depuis la pré-adolescence, et on n’est pas déçues - Franz Ferdinand et leur concert décoiffant. Dès le début, le public s’emporte et c’est parti pour une heure et demie de folie : Bon équilibre entre anciens albums et nouveaux tubes (notamment le très bon Can’t stop feeling - lorsque Alex is « dancing alone », les filles ne se tiennent plus), bonne participation du public (pendant Lucid Dreams ou bien sûr This Fire et Take Me Out) - les 4 écossais ravissent les esprits. Après un rappel et un set de batterie (les 4 membres du groupe sur le même instrument) ils s’en vont un à un, laissant un public épuisé mais surexcité.




23h : Bonaparte. On s’attendait à un truc déjanté mais le spectacle qui se déroule ce soir là au Club Tente dépasse toutes nos espérances. Entre le lapin géant, le losange qui fait des bulles de savon, la cracheuse de feu, ou le squelette strip-teaseur, on ne sait plus où donner de la tête, même si musicalement parlant, on se lasse assez vite.


23h45 : The Prodigy - incroyable selon certains, peu convaincant pour d’autres. Notre avis reste mitigé. Bien sûr, ils déménagent, évidemment que leurs tubes nous font toujours bouger, mais le climat de violence et de virilité haineuse qu’ils dégagent n’est pas des plus plaisants. Du coup on apprécie, mais à distance. Et on se lève pour Omen, Out of Space et Warrior’s Dance.

Cette première soirée se clos donc sur une décision cruciale : demain, on revient. Merci les revendeurs de billets.

TEA@ PALEO 09, JEUDI

C’est la journée du reggae, et comme on n’y comprend pas forcément grand-chose, on se laisse entraîner par des amies plus aguerries.


18h : Takana Zion, considéré comme une révélation par certains mordus. Peu importe pour nous, c’est juste bon à danser pieds nus dans la boue et on adore.


19h : Déjà trop fatiguées pour Omar Perry & Homegrown Band, nous profitons des derniers rayons du soleil sur la colline qui fait face à la grande scène. Digne successeur de son père, Perry enchante ses fans. A notre humble avis, le reggae, c'est sympa un moment, mais on se lasse vite.

20h30 : Rodrigo y Gabriela, sur une plus petite scène cette fois-ci. Beaucoup plus convaincants. Ils mettent littéralement le feu au chapiteau. Rythme effrénés, basses déchaînées, le public se laisse emporter et marque la cadence de ses mains, en rythme (!). Voilà de quoi remettre tous ces esprits enfumés en place.

21h30 : C’était avec étonnement que l’on avait découvert Amy McDonald programmée sur la grande scène et on campe sur nos positions. Cette petite révélation pop de Manchester n’en méritait pas tant. Après des speach interminables et incompréhensibles, l’anglaise nous joue enfin son This is the Life, et on peut s’éclipser.

22h45 : Alborosie fait fureur sous le chapiteau. Nous on aime surtout le beat box du trompettiste et on enlève une nouvelle fois nos bottes.

00h : Celui que nous attendions entre en scène accompagné d’un harem de musiciennes. Moby, une fille frangée sans importance, une chanteuse afro à la voix incroyable, des violonistes, et autres musiciennes en guêtres jaune fluo - c’est beau, touchant, un peu mou mais peu importe, un bon échauffement pour ce qui suit.


01h15 : LE concert de la soirée : 2manydjs, de vrais, bons, grands, (beaux) djs. Ils ne font que du remix mais avec quel talent ! Les frères Dewaele, des belges (encore!) qui n'excellent pas qu'avec Soulwax. Nous, on saute, on s’agite, on ramasse des gobelets consignés au vol et on s’extasie sur les artwork en arrière plan. ENORME.


Paléo, c’est très différent des Eurocks. C’est très bien aussi. Vivement l’année prochaine.

credits photographiques, enitrebla