L E O F A N Z I N E O Q U I O M E T O L A O C U L T U R E O E N O S A C H E T S

7.8.09

"ich bin Brüno"


Supposons qu'entre deux festivals, pour changer, vous décidiez aller au cinéma. Et puis, comme c'est l'été et que vous ne voulez pas vous prendre la tête, que vous choisissiez de voir un film pas vraiment philosophique. Comme Brüno, tiens, le nouveau film mit Sacha Baron Cohen. Oui, supposons que vous alliez voir Brüno.

Déjà, si vous pensiez vous divertir sans trop réfléchir, vous êtes dans la bonne salle : le niveau intellectuel du film n'est pas très haut (même si bon, on salue le regard ironique porté sur la mode). Pour ce qui est de l'histoire, les médias en parlent depuis déjà très très longtemps alors si vous n'en avez pas entendu encore parler, c'est que vous le faites exprès (et donc, bande annonce).

Ce qui est bien, c'est que le film est souvent drôle, surtout le début. Oui parce que malheureusement après, le film a tendance à s'enliser un peu, l'ennui guette mais Sacha Baron Cohen fait faire ou dire à Brüno une énormité, et ça repart. Il faut quand même saluer ce type qui arrive à camper des personnages pareils (oui parce que Borat c'était lui aussi, mais vous le saviez déjà, pardon).
Surtout, ce que l'on aime, c'est que Brüno est autrichien, et ça fait über plaisir d'entendre un anglais à l'accent catastrophique voire plus encore des dialogues entiers en germain. Touche d'exotisme sans laquelle le film ne serait plus le même.

Alors oui, vous auriez bien fait d'aller voir Brüno, pas une oeuvre magistrale, mais un bon divertissement. Bien sûr, vous auriez évité d'y amener l'amour de votre vie (ce n'est pas très romantique), ou votre progéniture (ça reste assez trash).
Allez, les films d'auteurs, un autre jour; là, c'est les vacances.