Les filles c'est mignon. Ça a la bouche en coeur, ça mange du chocolat, ça rit aux éclats et parfois, ça écrit des chansons. Même si en fait, c'est des garçons. Même s'ils ont des cheveux longs et un peu de poil au menton.
Deux messieurs donc, deux Californiens baptisent leur groupe Girls et pondent un album sur lequel on nous rabat les oreilles déjà bien avant sa sortie. On s'impatiente parce que le single "Lust for Life" laisse présager le meilleur et enfin, le voici, le voilà, véhément défendu ou controversé sur les 4 coins de la toile, Album (oui, c'est son nom) n'a pas finit de faire parler de lui. Alors, nouveau groupe de l'année ou pétard mouillé?
Avouons le tout de go, lors de la première écoute de l'album, on s'est endormies. Manque de sommeil dira-t-on. Quoi qu'il en soit, on aime toujours autant "Lust for Life". Ça sent le soleil, les soirées entre amis, la bonne humeur et les vacances. On est loin d'une tentative de singer le titre homonyme d'Iggy Pop. En plus le clip est joli.
Malgré son premier titre séduisant, l'album déçoit un peu. Ce n'est pourtant pas faute de bonne volonté. Les deux compères mélangent en effet les inspirations sans jamais s'égarer. Ils tracent leur voie innocente et teintée du soleil de San Francisco sans se laisser aller dans des épanchements de coeur écorchés que l'enfance tourmentée d'Owens auraient pu inspirer. Les influences sont variées, allant des Beach Boys à Suede en passant par Pet Shop Boys (auxquels ils vont jusqu'à emprunter le design de la pochette de l'album). Rien de grave dira-t-on - pas de reprise ratée, pas de fausse prétention... Certes. Cependant, il manque ce petit je-ne-sais-quoi, une petite accroche qui eut pu nous tenir en éveil. La formule telle que nous la sert Album s'apparente en effet à un doux rêve rose et cotonneux, dans lequel on se loverait, sur lequel on se redresserait brièvement pour un petit twist dans les fifties avec les guitares saturées de "Big Bad Mean Mother Fucker" avant d'être bercé tout à fait par le second single et oeuvre majeure : "Hellhole Ratrace" (le slow ultime).
Selon certains critiques, le duo devrait rester là. L'Album ne mériterait pas son éclat. Christophe Owens et Chet White - d'infâmes usurpateurs? Il est vrai que certains titres tels que "Laura" hésitent entre la douceur et la niaiserie. Les balades pop-adolescentes plaisent mais lassent vite. Lorsque l'on sait de quoi ils sont capables, cela nous laisse un peu sur notre faim. Ceci dit, applaudis à plusieurs reprises pour leurs prestations scéniques (que nous n'avons pas encore pu expérimenter, malheureusement) Girls prouvent qu'à condition d'y mettre un peu du leur, ils sont promis à un avenir aussi radieux que leurs clips. Et ce, bien qu'ils ne soient rien que des garçons. (hahahahaha).
Deux messieurs donc, deux Californiens baptisent leur groupe Girls et pondent un album sur lequel on nous rabat les oreilles déjà bien avant sa sortie. On s'impatiente parce que le single "Lust for Life" laisse présager le meilleur et enfin, le voici, le voilà, véhément défendu ou controversé sur les 4 coins de la toile, Album (oui, c'est son nom) n'a pas finit de faire parler de lui. Alors, nouveau groupe de l'année ou pétard mouillé?
Avouons le tout de go, lors de la première écoute de l'album, on s'est endormies. Manque de sommeil dira-t-on. Quoi qu'il en soit, on aime toujours autant "Lust for Life". Ça sent le soleil, les soirées entre amis, la bonne humeur et les vacances. On est loin d'une tentative de singer le titre homonyme d'Iggy Pop. En plus le clip est joli.
Malgré son premier titre séduisant, l'album déçoit un peu. Ce n'est pourtant pas faute de bonne volonté. Les deux compères mélangent en effet les inspirations sans jamais s'égarer. Ils tracent leur voie innocente et teintée du soleil de San Francisco sans se laisser aller dans des épanchements de coeur écorchés que l'enfance tourmentée d'Owens auraient pu inspirer. Les influences sont variées, allant des Beach Boys à Suede en passant par Pet Shop Boys (auxquels ils vont jusqu'à emprunter le design de la pochette de l'album). Rien de grave dira-t-on - pas de reprise ratée, pas de fausse prétention... Certes. Cependant, il manque ce petit je-ne-sais-quoi, une petite accroche qui eut pu nous tenir en éveil. La formule telle que nous la sert Album s'apparente en effet à un doux rêve rose et cotonneux, dans lequel on se loverait, sur lequel on se redresserait brièvement pour un petit twist dans les fifties avec les guitares saturées de "Big Bad Mean Mother Fucker" avant d'être bercé tout à fait par le second single et oeuvre majeure : "Hellhole Ratrace" (le slow ultime).
Selon certains critiques, le duo devrait rester là. L'Album ne mériterait pas son éclat. Christophe Owens et Chet White - d'infâmes usurpateurs? Il est vrai que certains titres tels que "Laura" hésitent entre la douceur et la niaiserie. Les balades pop-adolescentes plaisent mais lassent vite. Lorsque l'on sait de quoi ils sont capables, cela nous laisse un peu sur notre faim. Ceci dit, applaudis à plusieurs reprises pour leurs prestations scéniques (que nous n'avons pas encore pu expérimenter, malheureusement) Girls prouvent qu'à condition d'y mettre un peu du leur, ils sont promis à un avenir aussi radieux que leurs clips. Et ce, bien qu'ils ne soient rien que des garçons. (hahahahaha).