NOX ORAE 2012
Pendant 2 ans, le Nox Orae était un petit festival tout mignon sis au bords de l'eau. Cette année, pareil, mais sans eau - malus de taille dans la chaleur étouffante de début août. Pour des raisons financières, la 3e édition de la manifestation a dû être célébrée entre les murs du Rocking Chair. Ce qui sur papier n'était pas trop dérangeant et restait assez attirant sur les instagram relatant les préparatifs de l'après midi s'est avéré moyennement agréable dans les faits. Une année test qui aura démontré qu'on n'a vraiment, mais alors vraiment pas envie de s'enfermer dans une salle de concert en plein été (que ceux qui critiquent les vacances prises par lesdites salles prennent note).
Heureusement, l'organisation a misé sur la joliesse des plantes en pot et des guirlandes triangle pour motiver les troupes arrivées en nage en haut de la longue et raide avenue Gilamont. Des tapis étalés sur le sol ainsi que deux stands coincés on ne sait trop comment sur la minuscule place devant la salle achevaient le tableau de l'événement hybride entre festival estival et concerts de mouture classique.
Lieux accueillants, check. Ambiance folichonne, check. Restait plus qu'à tester la fibre du rendez-vous: Great Black Waters, Kill it Kid, Fanfarlo et The Mondrians pour la soirée à laquelle nous avons assisté, nous, reporters de choc, qui avons raté lamentablement la première prestation: "La meilleure de la soirée" selon certains commentateurs avisés. C'est bête parce que c'est vrai qu'ils avaient l'air pas mal les petits suisses de Great Black Waters. Cela dit, sur le moment, on ne se faisait pas trop de soucis étant donné qu'on nous avait encensé Kill It Kid. Sauf qu'au bout de deux chansons et autant de glaçons fondus dans nos tshirt, on n'a plus trop apprécié le rock limite kitsch des anglais. On n'a pas énormément aimé Fanfarlo non plus. Les folkeux qui n'avaient déjà pas fait super bonne impression lors de leur passage à Fri-Son ne nous ont pas plus convaincues ici. Au final, la seule prestation dont on ne se souvient vraiment est celle des Mondrians. Les garçons du cru ont servi leur récent album To The Happy Few à quelques rescapés bien heureux d'être là puisque, comme on l'a dit, c'est le concert qui réconciliait avec l'édition NOX ORAE 2012 sans oublier que de tous les concerts de Mondrians qu'on a pu se farcir, celui là était le meilleur. Pour la première fois, on a été électrisées. Les jeunes gens s'excitaient derrière leurs instruments si bien que parfois, on se demandait comment ils faisaient pour jouer encore (viser la grosse caisse avec une telle amplitude dans les mouvements de bras, par exemple, relève de l'exploit). Et puis To The Happy Few est un bon tonneau à hymne pop étoffés. Autrement dit, on a fini la nuit en scandant avec un des 2 (ou 3?) chanteurs des paroles sans refouler nos accents et sur scène, ça s'est occupé d'agrémenter de lignes, que dis-je, de surfaces/pans/masses d'accords de guitare, synthés et autre "who whoo" bidules chouette. Merci les gars et à l'année prochaine Nox (mais seulement si tu reviens au bord du lac hein).
Heureusement, l'organisation a misé sur la joliesse des plantes en pot et des guirlandes triangle pour motiver les troupes arrivées en nage en haut de la longue et raide avenue Gilamont. Des tapis étalés sur le sol ainsi que deux stands coincés on ne sait trop comment sur la minuscule place devant la salle achevaient le tableau de l'événement hybride entre festival estival et concerts de mouture classique.
Lieux accueillants, check. Ambiance folichonne, check. Restait plus qu'à tester la fibre du rendez-vous: Great Black Waters, Kill it Kid, Fanfarlo et The Mondrians pour la soirée à laquelle nous avons assisté, nous, reporters de choc, qui avons raté lamentablement la première prestation: "La meilleure de la soirée" selon certains commentateurs avisés. C'est bête parce que c'est vrai qu'ils avaient l'air pas mal les petits suisses de Great Black Waters. Cela dit, sur le moment, on ne se faisait pas trop de soucis étant donné qu'on nous avait encensé Kill It Kid. Sauf qu'au bout de deux chansons et autant de glaçons fondus dans nos tshirt, on n'a plus trop apprécié le rock limite kitsch des anglais. On n'a pas énormément aimé Fanfarlo non plus. Les folkeux qui n'avaient déjà pas fait super bonne impression lors de leur passage à Fri-Son ne nous ont pas plus convaincues ici. Au final, la seule prestation dont on ne se souvient vraiment est celle des Mondrians. Les garçons du cru ont servi leur récent album To The Happy Few à quelques rescapés bien heureux d'être là puisque, comme on l'a dit, c'est le concert qui réconciliait avec l'édition NOX ORAE 2012 sans oublier que de tous les concerts de Mondrians qu'on a pu se farcir, celui là était le meilleur. Pour la première fois, on a été électrisées. Les jeunes gens s'excitaient derrière leurs instruments si bien que parfois, on se demandait comment ils faisaient pour jouer encore (viser la grosse caisse avec une telle amplitude dans les mouvements de bras, par exemple, relève de l'exploit). Et puis To The Happy Few est un bon tonneau à hymne pop étoffés. Autrement dit, on a fini la nuit en scandant avec un des 2 (ou 3?) chanteurs des paroles sans refouler nos accents et sur scène, ça s'est occupé d'agrémenter de lignes, que dis-je, de surfaces/pans/masses d'accords de guitare, synthés et autre "who whoo" bidules chouette. Merci les gars et à l'année prochaine Nox (mais seulement si tu reviens au bord du lac hein).