En 2011, il y a un "jeune" groupe qui a fait un bond de géant : The Dancers. Ils se sont installés dans une ferme perdue au nord ouest d'Angers, histoire d'être bien sûrs de n'avoir rien d'intéressant à faire à part jouer de la musique. Ils ont bossé comme des dingues et ça leur a réussi. Ils ont changé de nom (adieu Misty Socks), fait un nouvel EP, trouvé un bon manager, gagné le prix Ampli Ouest France, et tourné comme jamais. Ils ont carrément fait la première partie des Subways sur une partie de leur tournée européenne. Qu'on aime ou pas la musique du trio anglais, on ne peut quand même pas nier que c'était une opportunité incroyable. J'ai demandé à cette très chère Clémentine, la bassiste, si elle voulait bien écrire pour TEA un article sur cette tournée justement, vue du côté du groupe directement. Elle s'est exécutée admirablement comme vous pourrez le voir dans la suite, agrémenté de jolies et exclusives photos argentiques prises par ses soins.
The Dancers joueront le 20 janvier à Bordeaux au Chicho, le 3 février à l'International à Paris, le 18 au Chabada à Angers avec The Subways (tiens tiens), et aussi ailleurs, vous trouverez leurs dates ici.
The Dancers joueront le 20 janvier à Bordeaux au Chicho, le 3 février à l'International à Paris, le 18 au Chabada à Angers avec The Subways (tiens tiens), et aussi ailleurs, vous trouverez leurs dates ici.
EN TOURNÉE EUROPÉENNE AVEC THE SUBWAYS
En septembre/octobre/novembre, il s’est passé un truc vraiment magique pour mon groupe The Dancers : nous avons fait notre première vraie tournée en Europe. On ouvrait pour un groupe que l’on adore : The Subways. Tout le monde a déjà fredonné leur single "Rock’n’roll Queen" pendant l’adolescence. Mais les Subs n’ont pas chômé depuis cette époque Young For Eternity, et après un deuxième album que j’ai beaucoup aimé (All Or Nothing), ils reviennent avec un nouveau disque Money And Celebrity qui contient quelques singles pop-punk comme j’aime.
Par où commencer ?
On a pris le ferry tous guillerets pour traverser la Manche fin septembre, direction Manchester, la première des six dates anglaises. Whoooop !
Pour planter un peu le décor, on a bourlingué tout au long du périple dans un van six places nommé « Elvis » qui secouait pas mal, et accompagnés par un tour manager very nice, Jay.
J’ai envie de parler un peu de l’Angleterre, le pays où l’on a fait le plus de dates, et où l’ambiance tranche carrément avec la France.
Il y a énormément de groupes et peu d’aides. Tout le monde se bouscule pour un même créneau, c’est une véritable compétition. En un mot, c’est un peu la jungle. Mais du coup on remarque que le niveau des groupes est meilleur, sans doute proportionnel à leur ambition. Pour résumer, il y a un peu moins de groupes pourris qu’en France. Peut-être.
Dans l’ensemble les dates anglaises ont été rock’n’roll. Parfois on montait sur scène pour les balances, un peu à la bourre, et on nous disait "ouverture des portes dans 15 minutes les gars !", donc il fallait s’installer à fond les manettes.
Mais c’est cool d’être confrontés à des situations un peu stressantes, on a l’impression d’apprendre notre métier. "5 minutes de balances ? Pas de soucis. Fais moi un peu de grosse caisse", disait notre cher Jay, toujours optimiste.