TEA @ LES EUROCKS 09 : L'AFTER
Résumé des épisodes précédents : nous sommes dimanche nuit, nous rentrons la mort dans l'âme au camping, après les tous derniers concerts de ce fantastique weekend. C'est fini, nous disons-nous. Un dernier regard pour le site du festival, pour la voie ferrée, pour le stand de petits déjeuners au camping... Et puis mince, on va s'asseoir une dernière fois sous le barnum où quelques jours plus tôt avait eu lieu le warm-up.
La nostalgie est déjà bien poussée, quand débarque toute une bande avec une radio et un cri : "Apérooooooooooooo !". Et voilà que le barnum est plein, tout le monde debout sur les tables et bancs, à sauter... Et en rythme s'il vous plaît. D'autres tapent sur des barres en fer avec les moyens du bord, et, au bout de quelques minutes, une vraie musique s'installe. Les festivaliers n'ont plus de concerts ? Tant pis, ils en créent un.
Difficile de pouvoir communiquer ce qu'on ressent dans ces moments là. Un grand élan d'amour pour l'humanité toute entière. Ne sachant où regarder, tant il y a à voir. On voudrait se rappeler de tout, tout ce qui se passe sous nos yeux et dans nos oreilles. Une foule de personnes, certaines pas très fraîches, mais qui arrivent à tenir une telle mélodie, oui, c'est beau, et peut être un des meilleurs moments de ce week end à Belfort. (on a trouvé sur Youtube une petite vidéo d'ailleurs)
Finalement, les vigiles décident que ce qui se passe est dangereux, et tout le monde est prié d'aller dehors. Tant pis, dehors aussi, il y a du spectacle. Perché sur une poubelle, un gus joue de la cornemuse, avec un public massé tout autour de lui, en dessous. Puis les percus arrivent, et ça recommence à taper sur tout ce qui produit un son. Des rouleaux de papier toilette sont lancés dans les airs, et ça devient même esthétique.
Le bruit finira tard, très tard, le jour sera déjà levé. Et il faudra partir, comme le rappelleront les vigiles, en criant partout : "Allez les enfants, c'est l'heure de se réveiller".
Et là, plus d'échappatoire, ce sera vraiment fini.
Jusqu'à l'année prochaine.