METRONOMY
THE ENGLISH RIVIERA
Joseph Mount a dû faire dans son slip rien qu'à l'idée de donner naissance au troisième bébé de Metronomy. En tout cas, il y avait de quoi avoir les foies. D'une, le deuxième album des Anglais, Nights Out, avait franchement eu son petit succès. De deux, le bassiste Gabriel Stebbing avait quitté le bateau en 2009 et été remplacé par une batteuse et un autre bassiste. Faire aussi bien qu'en 2008 et donner sa légitimité à une toute nouvelle formation, bonjour le boulot.
Mais Jojo, comme un grand garçon, a vaillamment continué, et l'album The English Riviera sort ces jours-ci. Vous vous doutez bien qu'il a déjà fuité et que la très grande majorité de la blogosphère s'est jetée dessus. Alors, le nouveau Metronomy, il est comment ?
Très bien, dit-on après quelques écoutes. La première moitié est vraiment chouette. Ca commence avec des bruits de mouettes et des violons (pour justifier le titre de l'album sûrement) puis il y a un gros bijou qui s'appelle "Everything Goes My Way", une chanson avec une voix féminine et des paroles trop mignonnes sur un couple qui s'est retrouvé et pour qui tout va bien. Ensuite on peut se dandiner légèrement sur "The Look" avec son refrain archi entêtant, et apprécier la classe de "She Wants" et "Trouble", deux morceaux tout en retenue, bien loin des titres catchy à la "My Heart Rate Rapid" ou "Holiday" du précédent opus. Par contre, juste après, il y a "The Bay", avec ses claviers qui auraient très bien pu retentir sur Nights Out, les fans seront contents. Voilà, six très bons morceaux, super. Si ça avait pu continuer ainsi, The English Riviera aurait été album du mois.
Sauf que Jojo après, il foire un peu la fin. Les quatre derniers titres ne sont pas mauvais, ils sont juste ennuyants. A croire que le groupe en aurait eu marre et aurait préféré tout bâcler pour pouvoir enfin se prendre des petites vacances à Torquay, sous le palmier de la pochette (qui soit dit en passant a été pompée à une publicité). En plus, les deux chansons de clôture durent à elles deux douze minutes, ça n'arrange pas la chose.
Nous allons donc faire un truc les gars, on va supprimer l'air de rien les quatre dernières pistes et faire comme si c'était comme ça quand on avait téléchargé l'album. Le nouveau Metronomy ne dure donc plus qu'une demie heure, mais qu'est ce qu'il est bien.
Sauf que Jojo après, il foire un peu la fin. Les quatre derniers titres ne sont pas mauvais, ils sont juste ennuyants. A croire que le groupe en aurait eu marre et aurait préféré tout bâcler pour pouvoir enfin se prendre des petites vacances à Torquay, sous le palmier de la pochette (qui soit dit en passant a été pompée à une publicité). En plus, les deux chansons de clôture durent à elles deux douze minutes, ça n'arrange pas la chose.
Nous allons donc faire un truc les gars, on va supprimer l'air de rien les quatre dernières pistes et faire comme si c'était comme ça quand on avait téléchargé l'album. Le nouveau Metronomy ne dure donc plus qu'une demie heure, mais qu'est ce qu'il est bien.
"Everything Goes My Way"