Putain, cinq ans. Ça fait un quinquennat qu'on officie sur TEA. Et on s'est réélues nous mêmes donc vous allez en baver encore un moment. Ouais, cinq ans, ça représente un quart de nos vies grosso merdo et une éternité en temps internet. C'est avec une émotion non contenue (larmes) qu'on en profite pour faire un petit flash back bien cheesy.
On ne vous a jamais vraiment raconté l'histoire de TEA, qui pourtant est plutôt choupie. La première trace écrite évoquant le projet a été retrouvée, après de rigoureuses recherches, dans une entrée de journal intime datée du 15 avril 2008 (même que c'était un mardi), à l'époque où Marie était encore au lycée à Angers. Ça parle vaguement de lancer "un webzine sur la musique et la culture". Quelques jours plus tard, toujours dans ce même carnet, l'idée sera abandonnée car la petite ne se sentait pas encore prête pour un projet de cette ampleur. Mais déjà, le nom était donné : "TEA". Nous aimerions vous dire pourquoi une telle dénomination, mais à vrai dire, on a oublié. C'est venu tout seul.
On ne vous a jamais vraiment raconté l'histoire de TEA, qui pourtant est plutôt choupie. La première trace écrite évoquant le projet a été retrouvée, après de rigoureuses recherches, dans une entrée de journal intime datée du 15 avril 2008 (même que c'était un mardi), à l'époque où Marie était encore au lycée à Angers. Ça parle vaguement de lancer "un webzine sur la musique et la culture". Quelques jours plus tard, toujours dans ce même carnet, l'idée sera abandonnée car la petite ne se sentait pas encore prête pour un projet de cette ampleur. Mais déjà, le nom était donné : "TEA". Nous aimerions vous dire pourquoi une telle dénomination, mais à vrai dire, on a oublié. C'est venu tout seul.
Et puis en fait, TEA a quand même été lancé. Le 22 novembre 2008 paraît le tout premier article. C'est un live report ultra descriptif du festival des Inrocks à Nantes où il est surtout question des fesses du chanteur des Friendly Fires et de son pantalon ultra serré (ah, les hormones à la puberté). Après quelques articles plus ou moins assumés aujourd'hui, Marie, qui se fait plus ou moins chier toute seule, invite sa copine suisse Anne-Val à ramener un peu d'accent et de gruyère sur le site. Elle s'en sent tellement honorée qu'elle y parle d'elle à la troisième personne (comme sur cet article-ci en gros). Et démonte la moitié de la scène musicale helvète au passage.
Mais le véritable acte fondateur de la TEAm, ce sont les Eurockéenes 2009 (là où un an plus tôt les deux partenaires de crime s'étaient vues IRL pour la première fois). Voilà à quoi nous ressemblions à l'époque, jeunes et naïves, prêtes à conquérir l'internet (carrément) :
Mais le véritable acte fondateur de la TEAm, ce sont les Eurockéenes 2009 (là où un an plus tôt les deux partenaires de crime s'étaient vues IRL pour la première fois). Voilà à quoi nous ressemblions à l'époque, jeunes et naïves, prêtes à conquérir l'internet (carrément) :
La suite, c'est plus de 500 articles, 80 et quelques interviews, une tripotée de festivals et de concerts, des kilomètres de conversation Facebook, des journées de Skype, des prises de tête (no emo), et beaucoup de passion et d'amuuur.
Il s'en est passé des choses en cinq ans. Sur TEA comme dans nos vies, mais en même temps, TEA c'est un peu notre vie. On n'aurait jamais cru que cela prendrait une place aussi importante et pourrait autant influencer notre parcours. (On vous avait prévenus que cet article serait cheesy). Cela nous a permis de vivre des choses folles et de rencontrer des personnes formidables - pas seulement des artistes mais aussi des lecteurs qui sont devenus des amis. Les lecteurs, justement, mais MERCI PUTAIN. Merci d'être là. Même si des fois on a l'impression de pianoter sur notre clavier dans le vide, on trouve toujours des gens pour nous encourager, et ça n'a pas de priiiix, ce n'est pas à vendre.