En vrai, le vert c'est pas super beau pour un bracelet. En tout cas Garance Doré n'a jamais rien posté à ce sujet, alors ça doit pas être trop trendy. En bref, il n'y a aucune raison de se la péter si on porte un bracelet vert. Sauf quand ce bracelet est en papier à peine plastifié et qu'il y a écrit "presse" ou "photo" dessus. C'est toujours moche, mais ça donne le droit à plein de trucs à Belfort. On avait méga kiffé l'année dernière, cette fois on a découvert encore plein d'autres avantages. Petite escale au pays des gens privilégiés
EUROCKEENNES 2010
PASS PRESSE.
Cette année, le coin presse était idéalement situé au bord du lac, au milieu des arbres. Fini la chaleur suffocante sous la tente presse comme en 2009. L'endroit était tellement agréable cette fois qu'on serait bien restées toute la journée là bas. C'est dans ce cadre paradisiaque que se tenaient les conférences de presse.
Nous avons commencé par celle des BB Brunes, parce qu'on avait le temps et qu'on voulait rire. Nous sommes restées 5 minutes, le temps de voir qu'aucun journaliste n'avait de question, que le groupe a un peu d'humour en fait (quand l'animatrice demande "Sur quoi vous écrivez généralement ?" ils répondent "Sur du papier") et que sinon ils n'ont pas des choses très intéressantes à dire ("Oui les Strokes et les Libertines on a beaucoup écouté" -sans dec ?)
La conférence de presse qu'on attendait beaucoup, c'était celle de Mika, mais mossieur n'est pas venu (ou deux heures plus tard alors, et on lui a préféré le concert de Julian Casablancas). On a aussi appris que sur les centaines de journalistes accrédités, personne n'a voulu aller à la conférence de Sophie Hunger. Et ça, c'est un peu triste.
A l'espace pro (à ne pas confondre avec l'espace presse, réservé seulement aux journalistes) on croise des gens comme Emilie Simon, Ghinzu (le guitariste au legging constellations), Elektrisk Gonner (des gens oranges avec une bande noire sur les yeux, effrayants), et puis Jules Sitruk (encore lui ! il nous poursuit !) assis sur une table et qui mate les filles d'une manière pas très chic. Et les gens n'oublient pas de se pointer à côté du bar vers 19h, début de l'happy hour Jack Daniels (hé, ils ont fait le déplacement jusqu'à Belfort, c'est pas pour rien). Le problème de l'espace pro, c'est qu'il y a trop de monde. On n'arrive pas à savoir qui est qui. C'est pas un peu le journaliste des Inrocks que tu viens de pousser là ? Si seulement il y avait un système comme dans les Sims, avec notre nom flottant au dessus de notre tête...
Autre bonus übercool ? Cette année, il y avait des navettes bateau qui conduisaient les pros de l'entrée du festival jusqu'à l'espace presse. Une petite balade de cinq minutes sur l'étang, pourquoi refuser ?
Et puisqu'on vous dit tout, le truc le plus utile dans le pass, c'est que ça donne accès à des toilettes. Assises. Pas les trucs à la turque (répétez ça 20 fois très rapidement) qui le dernier jour se bouchent et s'inondent au grand dam des festivaliers et de leurs Converses. En plus on a retrouvé des stickers TEA de l'année dernière dans lesdites toilettes. Made our day.
Cette année aussi, une d'entre nous a eu le pass photo (pour tout avouer, c'était même moi) et ça aussi c'est magique. Grace à ce bracelet, on peut se retrouver à deux mètres de Jack White, se prendre l'objectif d'un confrère dans la tronche, et avoir des photos émouvantes du public, comme celle ci-dessous :
Enfin, grace au pass presse, j'ai eu une glace gratuite en échange de la promesse de mettre la photo des gens du stand sur TEA. Et j'aime bien tenir mes promesses. Surtout que la glace cassis/framboise est une bonnasse.