L E O F A N Z I N E O Q U I O M E T O L A O C U L T U R E O E N O S A C H E T S

22.11.10

"Oh, what the hell, we set it on fire"

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Si vous avez du goût et vivez dans une ville pas trop pourrie (ou avez une voiture), vous avez vu Foals en cette fin de novembre. Les Oxfordiens ont fait pas moins de huit dates en France pour leur tournée de Total Life Forever, leur brillant deuxième album sorti en mai dernier. TEA les a vu à Bordeaux hier.

FOALS 
@ Rock School Barbey, Bordeaux, 20/11/10

La soirée ayant commencé plus tôt que nous le pensions, on loupe malheureusement The Invisible. Dommage, on aurait vraiment aimé se donner sa propre idée sur ce que les Anglais donnaient en live, tant les avis divergent, allant du "c'est absolument génial" à "j'ai même pas pu rester plus de trois chansons". Le mystère reste donc entier.
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On arrive entre les deux concerts dans un Barbey rempli  (le concert affichant complet depuis deux semaines) de jeunes gens surtout. Et ce sont des fans, oh que oui. En témoigne la foule qui saute dès les premières notes de "Blue Blood", qui est pourtant une chanson relativement calme. Ensuite tout s'enchaîne parfaitement : les titres du premier album, Antidotes ("Olympic Airways", l'indémodable "Cassius", "Balloons") et ceux du deuxième ("Total Life Forever", "Miami", "After Glow"...). Pendant "Red Sock Pugie", on se souvient du temps qu'on a pu passer à chanter ce morceau à plein poumons, c'est d'ailleurs une des meilleures chansons en live. Pour "Electric Bloom", comme pendant les festivals où on a pu les voir cet été, Yannis Philippakis prend des baguettes et tape furieusement sur un tom. Et puis, comme à son habitude, il fait un joli crowdsurfing. D'ailleurs, on ne voit presque que lui sur scène, les autres membres du groupe étant en retrait (à part le guitariste), ce qui est un peu regrettable d'ailleurs.
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Vient ensuite le rappel, à savoir : "The French Open", "Hummer" et "Two Step Twice", excusez du peu. Le chanteur s'offre encore une virée dans la fosse, et les fans en délire ne trouvent rien de mieux que de lancer un méchant pogo pile à ce moment. Puis c'est la débandade, le public monte sur scène et saute partout. On préfère les gens plus originaux qui avaient emmené tout spécialement pour le concert une peluche énorme de poulain (je l'aurais bien chourée d'ailleurs). Ce qu'on retiendra de cette bonne heure, c'est que Foals, c'est quand même vachement mieux de les voir en salle et qu'ils sont nettement plus communicatifs avec le public que ce qu'ils ne furent par le passé, ils sourient même. Au final, tout le monde sort du concert conquis, avec pour seul petit regret l'impression que les Poulains sont moins spontanés qu'à leurs débuts, mais peut être est-ce dû à la construction de leurs derniers morceaux. 
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