Ça fait longtemps qu'on n'a plus parlé tout simplement de groupes sur TEA, avec la vocation d'un blog de musique qui évoquerait ses nouvelles/anciennes passions. Une tendance aujourd'hui réparée puisqu'au gré de programmations audacieuses, on se retrouve encore avec bonheur à tomber sur des groupes inconnus et complètement géniaux. La dernière en date :
ABSOLUTELY FREE
"On était en tournée avec toutes nos affaires dans notre van, c'était déjà tard le soir et les conditions étaient mauvaises. Au bout d'un moment on a carrément dû s'arrêter tellement il y avait de brouillard. On a passé plusieurs heures coincés là, à ne rien pouvoir faire. Ça fait partie de ces moments hors du temps." c'est ainsi que Matt King, tout transpirant après son concert au Bad Bonn, m'introduit ses paroles éthérées de la chanson "Beneath the Air", une sorte de balade psyché-à-la-Tame-Impala au clip tout dessiné :
Plus romanesque tu meurs. Nous venions de discuter de l'importance qu'on accorde aux paroles des chansons et comment lui les conçoit pour ses compositions. La réponse ne casse pas des briques : en gros, les paroles sont importantes pour lui, même s'il est difficile d'avoir l'assurance nécessaire pour les scander. Qu'il se rassure, la plupart de ses évocations poétiques se fondent dans la masse sonore des compositions. A mon goût, ce qui fait avant tout le charme d'Absolutely Free, c'est plutôt ces changements de rythme, d'une lourde tendance martiale vers quelque chose de plus éthéré slash voyage intergalactique comme ici :