INTERVIEW PULKO
Il y a un an, une vidéo faisait le tour de la petite toile francophone. "33 Coups" - c'est le nom du morceau - montrait, sur fond d'images de mauvaise qualité de Bordeaux, deux rappeurs au flow bancal et aux paroles aussi explicites que "Dans la région Aquitaine / On te baise par centaines", "Il y avait un bossgo à la Japan Expo / La prochaine fois j'vais pécho" ou encore "T'es en chien de chiennes / va sur les boulevards / Ou à la gare Saint Jean / C'est là qu'y a les putes / Trente euros la turlute / Je te jure que c'est vrai".
Une sorte d'hommage maladroit à la ville qui a provoqué l'hilarité générale, et donc le buzz. Certains y voyaient une blague, mais non, Arsenal 187, le collectif de Pulko et Nico, à l'origine du morceau, est tout à fait sérieux, et il y a plein d'autres morceaux de ce calibre.
On a voulu interviewer Pulko pour savoir qui il était vraiment, et ce que ça lui faisait d'être tourné en ridicule. Réponse, par Skype, de l'intéressé : il s'en fout, quand il buzze, il gagne de la thune. Ce grand gaillard de 26 ans qui vit à Pessac a même un message pour vous : il vous emmerde.
On a voulu interviewer Pulko pour savoir qui il était vraiment, et ce que ça lui faisait d'être tourné en ridicule. Réponse, par Skype, de l'intéressé : il s'en fout, quand il buzze, il gagne de la thune. Ce grand gaillard de 26 ans qui vit à Pessac a même un message pour vous : il vous emmerde.
TEA : Salut Pulko, qui es tu ?
Pulko : Pendant un grand moment je disais que je suis un rappeur, à l’allure où ça va, vu que j’ai des clash avec What the Cut et SLG, je pense que je me considère plus comme un Youtuber aujourd’hui.
Pourquoi exactement ?
Ben un rappeur il est 100 % dans la musique, dans ses textes, et moi je me rends compte que ce qui m’intéresse c’est de faire du buzz (sourire).